Objectif : Aménager pour éviter le sinistre
Bénéfices :
Cette gestion limite les effets des incendies sur les massifs forestiers en réduisant la propagation des feux et contribue à la résilience des forêts. Dans certains cas, cela fait office de coupure de combustible (coupure verte).
Inconvénients :
La coordination entre propriétaires forestiers est complexe, et le manque de normes précises concernant la sylviculture DFCI (Défense de la Forêt Contre les Incendies) complique l’application homogène des pratiques de gestion durable des forêts.
Éléments complémentaires :
La gestion de la suberaie (forêt de chêne-liège) consiste à débroussailler pour produire du liège de qualité. Par exemple, l’Association Syndicale Libre (ASL) de la suberaie catalane effectue chaque année des débroussaillements et des écorçages pour maintenir la production. Autres bonnes idées : des plantations de différentes essences d’arbres et la limitation des conifères (qui favorisent la montée en température et la propagation des feux).
Délais : Moyen terme (5 à 10 ans)
La gestion durable des forêts protège les massifs contre les incendies en réduisant leur vulnérabilité que ce soit en offrant des coupures de combustible naturelles (entretien, débroussaillement), la création de forêt mosaïque (diversification d’essences).
